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Fourbe : qui a des idées différentes des principes établis et ose les partager.
Le Fourbe peut représenter un défi pour le Chef qui ne sait pas toujours comment gérer le Fourbe
dans la continuité.
Un Fourbe persistant passe par les stades « ridicule » puis « dangereux » puis « évident »; Ce dernier stade correspond au stade d’oubli du Fourbe par l’entreprise : il devient alors Skippy.
La Connaissance est une propriété innée du Chef et c’est aussi le domaine laborieux de l’Expert.
Consultez le Glossaire Inique pour d’autres définitions Iniques.
(1) raison de vivre du manager (« si il n’y avait pas de problèmes, on n’aurait pas besoin de nous « )
(2) fantasme des gourous qui croient tout savoir
(3) ce que génèrent les bougres (« le problème, c’est les gens »)
Pour d’autres définitions, consultez le Glossaire Inique
Extrait du Glossaire Inique :
Compte-Rendu :
(1) Élément indispensable permettant de justifier le budget « Boites de Rangement »
(2) Signe de soumission au Chef de la part celui qui accepte malgré tout de le rédiger
(3) Source de satisfaction en réunion pour tous ceux qui n’ont pas à le rédiger
Extrait du Glossaire Inique
Vérité : Certitude Partagée
Vérité Absolue : Certitude partagée par plus de deux personnes de mon entourage
Changement :
(1) mal nécessaire, voir innovation
(2) fantasme de skippies
(3) truc qui vient quand on a rien demandé et qui vient pas quand on voudrait qu’il vienne : truc de gourou
(4) point d’appui de la résistance : « Pour rester en place, le bon manager s’appuie sur le changement » Albert Muda
(Extrait du Glossaire Inique)
« La Connerie Ordinaire qu’on tente de saisir n’est pas la Connerie Ordinaire elle-même
Le Nom qu’on veut lui donner n’est pas son Nom adéquat
Elle n’est pas là où on la voit
Elle est avant l’après et après tout, c’était mieux avant
Surtout après après
Celui qui lit ce livre en se reconnaissant avec humour peut avoir espoir
Celui qui lit ce livre en reconnaissant seulement les autres peut avoir peur
Celui qui s’y reconnait avec colère ou amertume est perdu
Celui qui n’y reconnait ni rien ni personne est sans doute heureux, c’est juste qu’il ne le sait pas. »
« Edition des manuscrits des Chroniques Iniques, un travail titanesque : Depuis vingt sept ans, Archimèdes Gédeon Levier, expert obscur en paléographie managériale, trie, identifie et assemble les milliers de fragments des manuscrits dits des « Chroniques Iniques ». « Il s’agit le plus souvent de textes totalement inconnus », souligne l’expert. Il prépare l’un des derniers des quarante-huit volumes, copieusement annotés, présentant tous ces textes dans leurs langues originales, moldo-samovar, hébrite ancien et angliche. « Ces manuscrits pourraient bouleverser notre conception du Management Ancien et de l’intelligence collective naissante », commente le directeur de recherche, « et d’ailleurs, si ça continue, faudra que ça cesse» . L’auteur des Chroniques Iniques ainsi que les interprétations sur l’identité précise du groupe qui a copié et caché les textes sont encore un terrain de discussion… »
Les Chroniques Iniques commenceraient à intéresser un public averti et ouvert !
Pourtant, leur origine et auteur restent un mystère. Certains font un parallèle (osé) avec le manuscrit de Voynich (description du manuscrit de Voynich ici), mais ce ne sont que spéculations fantaisistes. Très peu de personnes ont pu, à ce jour, être en présence des fragments des Chroniques Iniques. Encore moins peuvent les décrypter et traduire cette langue disparue, proche du Moldo-Samovar pour certains adorateurs de Pierre Dac.
Les Chroniques Iniques sont un recueil de pratiques qui semblent avoir été répandues à une époque lointaine. Elles ont manifestement été rédigées durant une période de grand changement des pratiques managériales, changement qui s’est produit dans notre futur. Elles nous renseignent ainsi sur ce qui nous attend sans doute, pour peu qu’on y prête attention, sans toutefois jamais se prendre au sérieux ! 😉
L’auteur semble être issu d’un croisement hors nature entre Olrik et Zorglub, mais pour l’instant nous n’en savons pas plus.
Le mystère de l’origine des Chroniques Iniques est total. Certains disent que les premiers manuscrits auraient été retrouvés, il y a des années, par un berger dans une grotte au bord du lac de Paladru. D’autres disent que ces manuscrits sont crées de toutes pièces par un groupe de chercheurs travaillant dans l’anonymat sous couvert d’un pseudo commun, à l’instar de Nicolas Bourbaki. Bref, le fait est que personne n’en sait rien, et pourtant les Chroniques Iniques sont bien là, et les documents continuent à être retrouvés, assemblés et décryptés.
Un extrait du premier rapport de l’équipe de Paléographie Managériale, travaillant au décryptage des manuscrits des Chroniques Iniques :
« Le texte est clairement écrit de gauche à droite, avec une marge à droite quelque peu inégale. Il n’y a aucun signe évident de ponctuation. Le ductus (l’ordre et la direction selon lesquels on trace les traits qui composent la lettre) est fluide ce qui laisse penser que le scribe comprenait ce qu’il écrivait au moment de la rédaction. L’écriture n’est toutefois pas toujours soigneuse : par endroit, l’auteur doit resserrer les interlignes par manque de place.
Nous, les experts, restons divisés concernant l’alphabet utilisé car certains des glyphes sont similaires. Il semble que le texte suit des règles phonétiques ou orthographiques : certains caractères doivent apparaître dans chaque mot (à l’instar des voyelles en français), certains caractères n’en suivent jamais d’autres, d’autres peuvent apparaître en double.
Une analyse fréquentielle révèle des caractéristiques semblables aux langues naturelles (comme en sauce gribiche). Par exemple, la fréquence des mots suit la loi de Zipf et l’entropie (quantité d’information) de chaque mot s’élève entre 5 et 23 bits, ce qui est similaire aux textes en moldo-samovar ou en hébrite du sud. »
Le Chef est un personnage d’un futur aujourd’hui disparu.
Son activité principale dans l’entreprise est d’être manager, pétri de certitudes et de considérations unilatérales envers lui-même.
Il est aussi le rédacteur potentiel, adulé et méconnu des Chroniques Iniques.
Ce fut un des premiers personnages identifié par les chercheurs de l’Institut de Paléographie Managériale.
Retrouvés dans une grotte, les parchemins des Chroniques Iniques livrent les secrets d’un management d’une époque future maintenant révolue.
Les Chercheurs de l’Institut de Paléographie Managériale travaillent à la traduction de ces manuscrits rédigés dans des langues inconnues, à venir ou disparues comme l’Hébrite ancien, le Moldo-Samovar ou l’Anglische.
Récemment, l’objet le plus important jamais exhumé de ces vestiges du futur a été finalement traduit.
Il semblerait qu’il s’agisse d’un manuscrit rédigé de la main du Skippy bien connu Laba Tsou mais tous les chercheurs de l’IPM ne sont pas d’accord là-dessus, ni dessous d’ailleurs. Certains considèrent que cet ouvrage pourrait être de la main du Chef lui-même, tant il peut être effrayant au premier degré (le document, pas le Chef… quoique…).
Le titre semble être du Skippy Laba Tsou : le «Tao de la Connerie Ordinaire », tout comme le chapitre d’ouverture.
Le Tao, c’est la Voie, c’est le « comment ». Comment les choses arrivent, comment les choses se transforment par l’influence ou l’absence du management. Le Tao est le principe fondateur de toutes choses.
L’ouvrage, entièrement rédigé en Hébrite ancien du Sud (Style Wang), est composé de chapitres courts et poétiques qui s’adressent au lecteur, manager ou leader, curieux de découvrir par lui-même la Voie.
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Le Skippy est un sage dont le Chef a très peur.
Le Chef a tendance à donner le surnom de Skippy à ceux qui semblent détenir une vérité différente de la sienne et qui semblent prêts à la partager. Le Chef les classe alors dans la catégorie des « Grands Gourous »…
Le Glossaire Inique présente l’ensemble des définitions des termes du vocabulaire du Chef