Vous encouragez l’autonomie… mais laquelle ?
Dans beaucoup d’organisations, le mot « autonomie » est brandi comme un idéal managérial.
« On veut des équipes autonomes. »
« Les collaborateurs doivent prendre leurs responsabilités. »
« Chacun doit avancer sans attendre qu’on lui dise quoi faire. »
Mais derrière cette aspiration, se cache souvent une confusion… toxique.
Parce qu’il y a plusieurs formes d’autonomie, et elles n’ont pas du tout les mêmes effets.
Il y a l’autonomie-indépendance :
« Je décide seul, je trace ma route… et tant pis si les autres ne suivent pas. »
Ça va vite. Mais ça isole. Ça fragilise les liens. Ça désorganise l’ensemble.
Et il y a l’autonomie-interdépendance :
« Je suis responsable de mes choix, mais je reste connecté.
Je partage, je m’appuie sur les autres, je construis avec eux. »
Dans des environnements instables, c’est cette seconde forme qui rend les équipes plus robustes, plus vivantes, plus coopérantes.
Mais pour cela, il faut clarifier ce qu’on attend quand on parle d’autonomie.
Et surtout, créer un cadre de sécurité pour la nourrir.
️ J’en parle en profondeur dans l’épisode 8 du podcast La Boussole du Leader :« Autonomie vs Indépendance : clarifier pour coopérer » cliquez pour écouter sur Apple Podcasts.
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